La Poste émet un carnet de douze timbres illustrés par des poissons de mer. Ces poissons familiers de nos côtes sont, pour certains, jugés par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature, en danger d'extinction comme le thon rouge : Jusqu'aux années 1970, la pêche au thon rouge était avant tout artisanale pour approvisionner un marché local. Puis une surpêche effrénée a entrainé un effondrement spectaculaire des stocks mondiaux. Le nombre de thons rouges a diminué de plus de 80 % en quelques décennies.

D'autres espèces sont classées vulnérables, c'est le cas de la morue de l'Atlantique ; Actuellement, les morues sont en risque de surpêche au Royaume-Uni, Canada et dans la plupart des pays de l'Atlantique. Les techniques de pêche ayant gagné en efficacité, les populations ont diminué. Pourtant la morue est l'une des mères les plus pondeuses au monde : une femelle peut pondre jusqu'à 5 millions d'oeufs, dont seulement un très petit nombre survivra. Si seulement deux million de ces oeufs survivent à l'âge adulte, la population peut rester stable.

Quant à certaines espèces comme la raie bouclée, elles sont quasi menacées. Elle doit son nom aux boucles, fortes épines recourbées qu'elle porte plus au moins disséminées sur son dos. Très appréciée des gastronomes, c'est la plus recherchée sur le plan gustatif, et la plus importante des pêches françaises. Depuis 2009, les captures de raies sont encadrées par un quota global. A contrario, des poissons comme la rascasse ne suscitent à ce jour, que peu d'inquiétude. Cette variété de poissons de roche vit dans les profondeurs de la Méditerranée. Ce poisson, reconnaissable à sa tête plutôt disgracieuse et aux épines qui parsèment son corps, tire son nom du mot provençal "rascous" qui signifie "rugueux".