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Gaston Caudron

Gaston Caudron

Type : Feuillet soie

Date d'émission : 15/06/2015

Disponibilité : Sous 8 jours


Il y a un siècle, le 12 décembre 1915, loin de Rue où il avait créé une usine de construction d’avions, Alphonse-Joseph-Augustin dit « Gaston » Caudron, pionner de l’aviation, décède en vol, à Bron près de Lyon. Il a alors 33 ans.

Né en 1882, à Favières, de parents agriculteurs, Gaston Caudron est indissociable de son petit frère, René, né en 1884. Inspirés par les exploits des frères Wright à bord du Flyer, ensemble, ils veulent achever un rêve : celui de voler. Gaston et René se rendent alors en baie de Somme, pour observer le vol des oiseaux et le mécanisme des ailes. Lorsqu’ils commencent cette étude, ni l’un ni l’autre n’a jamais vu un avion voler ! En mai 1909, les frères Caudron réussissent à faire voler leur premier planeur, dans les champs, à côté de la ferme familiale de Romiotte, à Ponthoile. En septembre de la même année, leur premier avion, équipé d’un moteur Anzani, rencontre quelques difficultés « à cause d’un problème de chaîne ». Les Caudron ne sont pas découragés. En octobre, le deuxième avion est construit. Au même moment, Louis Blériot traverse la Manche. Dans la foulée, ils installent un atelier, les Aéroplanes Caudron frères, près de la gare de Rue, avec l’ambition d’exporter leurs appareils, tout en ouvrant, en 1910, une école de pilotage, au Crotoy. En 1914, à la déclaration de guerre, l’usine de Rue est jugée trop près du front. Ils déménagent à Bron. L’Armée française leur commande 2.450 appareils G3, un avion utilisé pour des missions d’observation et de reconnaissance de jour. Une deuxième usine ouvre à Issy-les-Moulineaux. René en prend la tête. Gaston reste à Bron. L’année suivante, les Caudron créent le R4, premier appareil bimoteur avec fuselage. Le 12 décembre 1915, à Bron, Gaston Caudron, ayant à son bord un mécanicien et un dessinateur, veut expérimenter un nouvel appareil de guerre. Il s’élève avec aisance. Mais soudain, pour une cause restée inconnue, l’appareil chavire, s’abat sur le sol et prend feu. L’aviateur et ses deux compagnons sont tués sur le coup et en partie carbonisés.  Le même jour, le ministre de l’Aéronautique venait à Lyon pour lui remettre la Légion d’Honneur. C’est sur un cercueil qu’il la déposera.

12,15 €TTC
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