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Jean-Henri Fabre

Jean-Henri Fabre

Type : Feuillet soie

Date d'émission : 2/10/2015

Disponibilité : Sous 8 jours


Né le 21 décembre 1823 dans le petit village de Saint-Léons en Lévézou, d'une famille très modeste, Jean-Henri Fabre est devenu l'un des plus grands naturalistes de tous les temps Ecrivain et poète reconnu, aquarelliste de talent, il est aussi l'un des derniers encyclopédistes français. Dès son plus jeune âge, curieux, vif d’esprit, Fabre est fasciné par la nature et les insectes qu’il ne se lasse pas d’admirer. En 1834, sous le poids des difficultés financières, la famille Fabre quitte Saint-Léons. Antoine Fabre, le père de Jean-Henri, décide de tenter sa chance en ville où il subit échec sur échec, d’abord à Rodez puis à Aurillac, Toulouse, Montpellier et enfin Avignon où la famille finit par se fixer. Bien que son enfance soit bousculée et ses études morcelées, Jean-Henri n’en garde pas moins le goût d’apprendre. Lors de leur passage à Montpellier, il est contraint de quitter le foyer familial et les bancs de l’école pour gagner sa vie. Il effectue des petits travaux manuels qui lui permettent de survivre mais surtout d’acheter des manuels scolaires pour s’instruire. A 17 ans, déterminé, Fabre passe en candidat libre un concours pour l’obtention d’une bourse à l’école normale primaire d’Avignon. Reçu premier, il prépare son brevet supérieur et est nommé, à 19 ans, instituteur au collège de Carpentras. Tout en assurant son rôle d’enseignant, c’est en autodidacte qu’il prépare et obtient en quelques années le baccalauréat de lettres et de mathématiques puis la licence de mathématiques et de physique. Suite à ce brillant parcours, il est nommé « régent » de physique à Ajaccio. Ce séjour de quatre années fut révélateur : il rencontre le célèbre botaniste avignonnais Esprit Requien auprès de qui il perfectionne ses connaissances botaniques. Mais surtout, il fait la connaissance d’un des plus grands naturalistes de l’époque, Moquin-Tandon, qui l’influencera grandement dans la suite de sa carrière. A son contact, il décide de se consacrer à sa vocation véritable : l’étude de l’histoire naturelle et des insectes, pour lesquels il est animé d’une authentique passion. Rapidement, il fera de lui son maître et son initiateur, devenant, grâce à lui, un naturaliste. En 1852, Fabre est nommé « professeur répétiteur » de physique à Avignon, fonction qu’il occupe pendant 18 ans. Mais sa véritable vocation le conduit irréversiblement vers les animaux et les plantes. Tout en exerçant son professorat, il décide de poursuivre ses études et obtient, en l’espace de deux ans à la fois une licence en sciences naturelles et un doctorat d’état en zoologie et en botanique. De cette époque, en 1855, date ses premières publications sur les insectes. Expulsé de son logement, il prend la décision de démissionner de l’enseignement et se retire à Orange avec sa famille. L’abandon de ce poste lui laisse plus de temps libre et lui permet de reprendre ses observations entomologiques et botaniques. Fabre continue à écrire et expédie régulièrement lettre et manuscrits à Charles Delagrave qui devient son éditeur attitré. Grâce à la production des manuels scolaires, il atteint une certaine aisance matérielle qui lui permet d’acquérir la propriété de l’Harmas à Sérignan du Comtat. Là, pendant plus de 35 ans, Fabre se consacre à la passion qui l’anime depuis toujours : l’observation de la nature et surtout l’étude des insectes. Il retrace ses expériences dans les dix volumes de ses souvenirs entomologiques. L’excellence de ses travaux le conduit, à la fin de sa vie, vers la reconnaissance et la célébrité. Il meurt dans sa maison de l’Harmas entouré de sa famille, à l’âge de 92 ans, le 11 octobre 1915.

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