75ème anniversaire de la libération de Paris

Type : Feuillet soie

Date d'émission : 25/08/2019

Disponibilité : Sous 8 jours

Après quatre années d'occupation, la libération de Paris a lieu le 25 août 1944. Commencée le 10 août par une grève des cheminots, la libération se poursuit avec celles du métro et de la gendarmerie, soutenue le 19 août par 2.000 policiers parisiens en tenus civile, arme de service au poing. A la tête de la résistance parisienne, Rol-Tanguy affiche des appels à la mobilisation et à l'insurrection. Des barricades sont élevées, entravant les forces allemandes d'occupation, épaulées par la Milice. Des combats violents ont lieux à la Préfecture de paris, au Senat, au Grand Palais...La FFI assiège la défense allemande. A l'écart des évènements de la capitale, des embuscades sont organisées par les résistants en banlieue. La situation devient critique pour les insurgés.

De Gaulle rappelle à Eisenhower la promesse faite en décembre 1943, que la libération de Paris soit confiée à une unité française. Le général Leclerc force la main aux Américains en donnant l'ordre de marche sur Paris, ce qui est considéré comme une insubordination par son supérieur hiérarchique, le général américain Gerow. Mais Eisenhower pense qu'il ne pourra pas retenir ls Française et accepte d'envoyer la 4e division d'infanterie américaine du général Barton en renfort.

Les Parisiens attendent les Américains depuis deux mois, malgré la propagande de Radio-Paris qui annonce la victoire allemande en Normandie, quand enfin, ils aperçoivent les trois couleurs sur les tourelles des Sherman M4. les rues sont envahies par la foule, fière, qui monte sur les chars ; ce sont les Français de Leclerc qui viennent libérer la capitale ! Le 2e DB du capitaine Dronne entre dans Paris par la porte d'Italie et la porte d'Orléans le 24 août 1944, la 9e compagnie de la Nueve, forte de quinze véhicules blindés précédés par trois chars va se poster en renfort des FFI devant l'Hôtel de Ville. Les jeunes membres de la Section motorisée du 16e arrondissement guident les blindés dans la capitale, apportant renseignement et éclairage sur les points de résistance allemands. Dirigés par les résistants, les Alliés atteignent la rue de Rivoli malgré les combats en pleine ville...

L'état-major allemand est fait prisonnier sour le commandement du lieutenant Henri Karcher. Le cessez-le-feu est signé par Leclers et von Choltitz à la Préfecture de Police. La signature de la capitulation des troupes nazies est faite à la gare Montparnasse le 25 août.

"Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé mais Paris libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l'appui et le concours de la France entière : c'est-à-dire de la France qui se bat. C'est-à-dire de la seule France, de la vrais France, de la France éternelle".